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Un Praticien Ambulatoire Maître de Stage des Universités (PAMSU), plus communément appelé MSU, est un médecin de ville qui accueille en stage des étudiants en médecine à partir de leur 4ème année d’étude pour leur faire découvrir la médecine générale de premier recours dans un cadre pédagogique défini.
Le MSU joue un rôle important, décisif et complémentaire dans la formation de l’étudiant en médecine et surtout du futur médecin généraliste qu’il encadre.
Être MSU, c’est transmettre, enseigner, actualiser ses connaissances, pour montrer une typologie de l’exercice libérale de la médecine générale. C’est être le représentant d’une des diversités possibles de l’exercice de la profession.
Il est possible d’être Maître de Stage des Universités (MSU) pour un ou plusieurs des stages suivants :
Il s’agit d’un stage de 3 mois, destinés aux externes en DFASM (à partir de la 4ème année). Ce stage leur permet de découvrir et d’appréhender les spécificités de la spécialité « médecine générale », avant les Epreuves Classantes Nationales (ECN) à l’issue desquelles les étudiants choisiront leur spécialité. Pour certains, ce sera leur seule expérience de médecine ambulatoire.
Il se déroule chez deux MSU, à raison de 2 à 3 journées par semaine, en parallèle avec les cours à la faculté.
Il consiste à accueillir un interne de médecine générale lors d’un stage de 6 mois qui se déroule chez trinôme de MSU (parfois un binôme), dans un ou plusieurs sites d’exercice, à raison de 8 demi-journées de stage par semaine. Le MSU doit être présent en même temps que l’interne et il doit organiser progressivement les différentes phases pédagogiques du stage.
Il consiste à accueillir, dans un trinôme de MSU (parfois un binôme), un interne qui consulte en autonomie supervisée, donc en l’absence du MSU, 8 demi-journées de stage par semaine. Un temps doit obligatoirement être programmé, idéalement le jour même ou dans les jours suivants, pour réaliser avec le MSU la supervision des patients vus seuls par l’interne dans sa journée de stage.
Il s’agit d’un stage qui focalise l’apprentissage de l’interne sur les spécificités de l’exercice que constituent les consultations avec les femmes et avec les enfants de 0 à 16 ans. Il se déroule dans les mêmes condition que le stage de niveau 1 mais peut aussi s’effectuer dans des stages mixtes (MSU et Centre de MPI ou planning familial ou gynécologie hospitalière ou pédiatrie hospitalière…)
Pour transmettre le savoir, le savoir-faire et le savoir-être de mon métier, pour partager mes expériences professionnelles, pour le plaisir d’enseigner ;
Pour transmettre les compétences spécifiques de la médecine générale : l’exercice de premier recours, l’approche centrée-patient, la gestion des pathologies les plus fréquentes, le travail en équipe pluriprofessionnelle ;
Pour offrir aux étudiants un terrain de formation et leur faire découvrir leur exercice futur ;
Pour favoriser ma réflexivité sur ma propre pratique et l’améliorer, pour une remise à niveau et un partage de mes connaissances, pour améliorer mes compétences ;
Pour lutter contre l’isolement, l’épuisement professionnel (burn-out) en sortant de la routine et en prenant du recul sur ma pratique ;
Pour trouver plus facilement un remplaçant, un futur associé, voire un successeur.
En tant que MSU, je suis en lien avec l’équipe des enseignants du département de médecine générale (DMG) de ma faculté de rattachement.
La mission du DMG est de coordonner toutes les activités d’enseignement de la médecine générale de la faculté. Il organise les stages, les enseignements, le tutorat et la thèse des étudiants. Le DMG veille aussi à la régularité de la formation pédagogique des MSU, à la qualité des stages proposés.
En cas de difficultés ou de dysfonctionnements, le DMG doit être prévenu rapidement afin de mettre en œuvre les mesures appropriées à la résolution des problèmes soulevés dans le stage concerné.
Avec le DMG, et dans le cadre du volontariat, je peux aussi participer à l’enseignement des étudiants, au tutorat (activités rémunérées), à l’encadrement de travaux de thèses ou de publications.
Je peux, pour valoriser mon engagement, postuler pour devenir Enseignant Associé (salarié de l’Université) et rejoindre l’équipe enseignante du DMG.
En tant que MSU, j’adhère à l’association des MSU (COGEMS-PC). Ainsi, je fais partie d’un réseau qui maille le territoire du Poitou-Charentes. Le COGEMS-PC a pour but d’apporter un soutien à ses membres et de favoriser l’activité des enseignants en médecine générale. Il organise les formations pédagogiques des MSU et les rencontres entre les MSU du territoire.
Le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) fédère l’ensemble des collèges régionaux et de chaque université. Le congrès annuel, qu’il organise à la fin de chaque mois de novembre, est l’occasion pour tous les généralistes enseignants et les internes de médecine générale d’échanger sur leurs expériences pédagogiques ou de recherche.
Mon adhésion au CNGE est logique et renforce mon rôle de MSU.
Le CNGE publie la revue « EXERCER », revue française de médecine générale. Son département « CNGE Formation » organise des séminaires indemnisés et déclinés sur toute la France, pour permettre à tous les MSU de se former à la pédagogie.
Je m’engage à respecter la charte nationale des MSU :
Je dois évaluer l’interne que j’encadre, à mi-stage et en fin de stage, c’est indispensable pour la poursuite de son cursus.
Je suis également évalué par l’interne que j’encadre à la fin de chaque stage, afin de pouvoir m’améliorer.
Le métier de MSU prend du temps et n’est pas une source d’enrichissement financier mais personnel !
En compensation de l’investissement fourni, il est prévu une rémunération :
– Une rémunération « directe » : honoraires pédagogiques à raison de 600 euros par mois pour un interne de niveau 1 ou 2, et 300 euros pour un externe (somme partagée entre les différents MSU d’une même maquette de stage). Ils sont versés une fois par an par l’université. Le MSU peut choisir d’être salarié de l’université (plus avantageux fiscalement).
– Une rémunération « indirecte » : les honoraires générés par les consultations en supervision indirecte assurées par les internes SASPAS (ou de niveau 1 en fin de stage) sont pour le MSU.
Après une période d’adaptation, les patients acceptent très bien la présence d’étudiants en stage. La fonction d’enseignant du MSU est valorisante pour l’image du médecin et rassurante pour les patients.
La présence d’internes doit être signalée (affiche en salle d’attente, message de la secrétaire) et l‘accord des patients doit être recherché avant la consultation avec l’interne.
L’accueil d’étudiants va nécessiter de modifier mon organisation, aussi bien en termes d’agendas (consultations plus longues les jours d’accueil, plages horaires prévues pour la supervision, etc.), que de gestion de l’espace de travail (place de l’interne ? Éventuellement bureau dédié avec poste informatique en réseau et connexion internet ? Etc…).
La présence d’un interne permet aussi une meilleure souplesse des consultations car, dès qu’il est autonome, il peut effectuer des tâches supplémentaires (consultations ou visites urgentes, communication avec l’hôpital, organisation de soins, etc…).
La première condition est d’exercer la médecine générale en ambulatoire et d’être installé depuis au moins un an.
Nota bene : Les médecins salariés peuvent également devenir MSU, sous conditions.
Je peux demander des renseignement à la faculté : scolarite.dmg.medecine@univ-poitiers.fr).
Je me forme à la maîtrise de stage en effectuant la formation initiale et nécessaire pour tous les stages (N1, F/E, SASPAS), elle repose désormais sur le Séminaire Initial A la Maîtrise de Stage (SIAMS).
La formation SIAMS est organisée par le COGEMS-PC ou le CNGE Formation)
Je constitue mon dossier, que je transmettrai par mail à la scolarité de la faculté : (scolarite.dmg.medecine@univ-poitiers.fr)
La demande d’agrément est soumise par la faculté au CDOM vous concernant qui donne un avis consultatif en confirmant l’absence d’obstacle à l’exercice de la médecine générale. Votre demande, une fois validé par la faculté (signature du Doyen et avis du Coordonnateur du DES de Médecin Générale), est transmise à l’ARS pour le passage en commission d’agrément (réalisée en février et en septembre). L’agrément est alors donné pour une durée d’un an. Au terme de la période d’un an, l’agrément est automatiquement réexaminé et peut être renouvelé pour une période de 5 ans.
Je prends note que l’agrément permet de figurer sur la liste des MSU, mais n’ouvre pas droit automatiquement à accueillir un stagiaire car les affectations dépendent du nombre de stagiaires et des lieux de stage disponibles.
La liste officielle des MSU agréés par l’ARS est disponible ici :
Textes de référence :
Disponible sur https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044554418
(Bulletin officiel Santé – Protection sociale – Solidarité n° 2022/10 du 29 avril 2022)
Disponible en intégralité sur https://sante.gouv.fr/fichiers/bo/2022/2022.10.sante.pdf